Les actualités LGBTQI+ du mois des fiertés 2023
Le mois des fiertés est déjà terminé, mais nous allons essayer de vous aider à le prolonger un peu plus en revenant sur les faits marquants des dernières semaines.
Nous espérons que vous aurez passé du bon temps, et, si votre région n’a pas encore vu passer sa ou ses marches des fiertés, il est encore temps de sortir vos drapeaux et accessoires arc-en-ciel !
Il est toujours aussi important de vous rappeler que votre soutien nous permet de publier ces articles mensuels. Aussi, et si vous ne pouvez pas soutenir notre travail en cette période estivale 2023, n’hésitez pas à le faire lorsque votre situation le permettra. Sans vos petites actions et votre soutien, nos travaux restent impossibles.
L’équipe de Drapeau-LGBT.fr vous remercie pour tout ce que vous avez fait jusqu’à présent pour les personnes LGBTQI+, et vous souhaite une excellente lecture en plus d’agréables vacances pour celles et ceux d’entre vous qui auront cette chance.
- Marches des fiertés 2023 en France
- Pap Ndiaye souhaite former le personnel éducatif autour des questions de sexualité
- Pologne : une marche des fiertés malgré un climat LGBTphobe grandissant
- Estonie : le mariage pour toustes approuvé par le parlement
- Tuerie au club Q : l’auteur derrière les barreaux à vie
- L’Organisation des Nations Unies préoccupée par les personnes LGBTQI+
- États-Unis : un juge de l’Arkansas invalide une loi transphobe
- Istanbul : une marche des fiertés en dépit des interdictions
- Cameroun : les autorités menacent la venue de l’ambassadeur aux droits LGBT+
- Japon : une avancée critiquée pour manque d’ambition
Marches des fiertés 2023 en France
La France a accueilli une partie de ses marches des fiertés 2023 lors du mois dernier. Nous pensions intéressant le fait de revenir sur ces dernières brièvement. Interdits par l’Inter-LGBT, les chars de la Pride de Paris n’auront pas défilé cette année. Cela n’aura cependant pas empêché la marche d’être festive et de défiler le 24 juin du métro Michel Bizot dans le 12ème arrondissement et finir du côté de la Place de la République.
Une fois arrivée, la marche pouvait danser sur les sons d’artistes arc-en-ciel de renom : Chloé, Jeanne Added, Cormac, Madame Arthur, La Creole, … autant de concerts et dj sets qui auront pu faire vibrer les quelques dizaines de milliers de personnes rassemblées, en plus de quelques autres événements alternatifs.
Très peu d’incidents ont eu lieu cette année, un bilan assez positif et peut-être révélateur du changement opérant dans nos sociétés. Parmi l’une des Pride qui a été entourée par des gestes LGBTphobes, on retrouvera celle de Rennes. Une banderole affichant « FUCK LGBT » était accrochée à une grue le matin du 17 mai, jour de la marche des fiertés. La maire de la ville a tout de suite dénoncé ce message de haine et condamné les auteurs ainsi que les groupes extrémistes ayant soutenu cette initiative.
Du côté des nouveautés, Bastia a pu organiser sa première marche des fiertés allant du palais de justice de Bastia jusqu’à la place Saint Nicolas malgré une opinion générale marquée par les LGBTphobies en Corse. L’enjeu était notamment de montrer à la population réfractaire que l’île n’est pas plus dépourvue d’une diversité d’identité de genre et d’orientations sexuelles que le reste de la France, et qu’il est parfaitement possible de trouver une harmonie et un respect de toutes et tous sur l’île. Des menaces verbales et en ligne ont été relevées, notamment par des individus critiquant les modifications arc-en-ciel apportées au drapeau corse.
Toutes les villes n’ont cependant pas encore vu leurs marches défiler. Il reste encore, mais cette liste est non-exhaustive, celles de Nîmes, Saint-Paul-lès-Dax et Vannes organisées le 8 juillet, celle de Nice le 9 juillet, la Pride de Annecy prévue pour le 22 juillet, celle de Chenevelles attendue pour le 29 juillet, ainsi que celle de Limoges et Saint-Étienne qui se dérouleront le 9 septembre selon le calendrier du site gaypride.fr.
Si vous n’avez donc pas encore eu l’occasion de montrer vos vraies couleurs et défiler pour vos droits, nous vous souhaitons avec un peu d’avance une excellence marche des fiertés 2023.
Pap Ndiaye souhaite former le personnel éducatif autour des questions de sexualité
Le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye a saisi le 23 juin dernier le Conseil supérieur des programmes, entité chargée des programmes éducatifs, afin qu’il mette en place une proposition de programmes adaptés à chaque niveau ainsi que les thématiques abordées.
Alors que des associations attaquaient en justice le 1er mars dernier le gouvernement pour ses manquements en matière d’éducation sexuelle, ce dernier semble enfin réagir. Les programmes seront créés de manière à correspondre aux différents cycles dans lesquels l’éducation sexuelle est obligatoire à minima de 3 séances annuelles selon la loi. Ils seront orientés vers trois thématiques principales tournant autour de l’éducation à la sexualité : biologique, psycho-émotionnelle, ainsi que sociale.
Le Conseil supérieur aura jusqu’à novembre pour mettre en place ce programme. Il est mentionné par le ministère qu’une place importante sera accordée à l’égalité des sexes, à la lutte contre les discriminations liées à l’identité de genre ou l’orientation sexuelle (réelle ou supposée) – autrement appelées LGBTphobies, mais également à la notion de consentement.
Cette éducation est essentielle et était toujours largement écartée des programmes, ce qui peut expliquer les comportements sexuels à risque chez les jeunes, ainsi que les discriminations et violences liées à l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, ou celle des inégalités entre les sexes. Il faut maintenant attendre la proposition du Conseil supérieur des programmes et espérer ne pas y trouver des aberrations et/ou clichés qui ne feraient qu’aggraver la situation.
Pologne : une marche des fiertés malgré un climat LGBTphobe grandissant
Alors que la Pologne est pointée du doigt depuis quelques années pour sa rhétorique LGBTphobe, plusieurs milliers de personnes descendaient dans les rues pour participer à la marche des Fiertés de Varsovie organisée le 17 juin dernier.
Dans un contexte d’élections prévues au mois de novembre, les craintes se font ressentir quant aux discours visant à rallier les électeurs LGBTphobes. Fort est à parier que ces derniers referont surface et pourrait bien menacer les avancées, bien que relatives et très minimes, observées dans le pays ces dernières années. On ne compte cependant plus le nombre de fois où la Pologne, tout comme certains de ses voisins, a fait des vagues sur la scène internationale pour ses positions et textes législatifs votés contre les personnes LGBTQI+.
En dépit de cette haine et incompréhension émanent d’une majorité de la population, on retrouve des individus qui semblent prêts à aller de l’avant. C’est la cas du maire de Varsovie Rafal Trzaskowski qui, à l’occasion de cette marche des fiertés 2023, a souhaité rassurer les personnes LGBTQI+ en faisant passer l’idée qu’elles seraient toujours les bienvenues et en sécurité dans sa ville, avant d’ajouter qu’il garde espoir que ce soit la même chose à l’échelle du pays. Dans tous les cas, l’événement s’est déroulé dans le plus grand des calmes et les participant·e·s ont pu afficher les couleurs arc-en-ciel sans répression, malgré une peur bien présente concernant l’avenir.
Estonie : le mariage pour toustes approuvé par le parlement
Fait étonnant venant d’un ancien pays du bloc soviétique : l’Estonie, ce petit pays de la mer baltique frontalier à la Russie, prenait une décision pour le moins inattendue et inclusive le 20 juin dernier. En effet, le parlement du pays votait en faveur d’un texte ouvrant le mariage aux couples de même sexe.
Le vote n’était même pas serré puisque 55 voix ont été émises en faveur, tandis que 34 députés votaient contre ce projet de loi. Ce dernier avait déjà fait l’objet d’une motion de censure qui n’avait pas aboutie. Au final, la loi ouvrant l’accès aux unions des couples de même sexe entrera en vigueur dès l’année prochaine. Il est cependant important de préciser que l’Estonie avait déjà autorisé en 2014 les unions civiles des couples homosexuels.
Ce changement implique un peu plus que l’ouverture au mariage. En effet, le texte vient également corriger les inégalités et manquements dont ces couples homosexuels étaient victimes au regard de la loi. Il accorde désormais les mêmes droits à tous les couples, homosexuels ou hétérosexuels.
Tuerie au club Q : l’auteur derrière les barreaux à vie
La nuit du 19 au 20 novembre 2022, Anderson Lee Aldrich brandissait son fusil d’assaut et son pistolet et se dirigeait vers le Club Q de Colorado Springs dans l’État du Colorado aux États-Unis. Son procès avait lieu le mois dernier et la sentence est tombée.
Alors que plus de 300 chefs d’accusation étaient retenus contre lui pour avoir ouvert le feu dans le bar gay, Anderson Lee Aldrich a décidé de plaider coupable afin d’éviter un procès. Le triste bilan de 5 morts et 18 blessés lui vaudra une peine de prison de plus de 2 000 ans sans possibilité de remise en liberté conditionnelle.
Pour celles et ceux qui se posent la question, le système judiciaire américain possède un système de cumul des peines, ce qui veut dire que les peines peuvent atteindre des temps absolument absurdes équivalent à une peine de prison à vie sans possibilité de libération en France. Le verdict prononcé est historique puisque c’est la deuxième peine la plus longue prononcée dans l’État du Colorado.
Il faut également retenir que, la peine de mort étant abolie depuis 2020 dans cet État, le tueur ne fera donc pas l’objet d’une peine capitale. Le choix de plaider coupable pour le tueur de 23 ans peut être justifiée par le fait qu’il évite un procès dans une plus haute instance judiciaire du pays, et donc la peine de mort qui est toujours légale à ce niveau. Les familles des victimes ont bien évidemment protesté, demandant la forme de peine la plus conséquente. Cheryl Norton, mère de Ashtin Gamblin qui s’est faite tirer neuf fois dessus mais n’est pas décédée, implorait le juge : « Votre Honneur, je vous en supplie : enfermez cet animal dans les profondeurs de l’enfer ». Ces familles espèrent tout de même que l’enquête fédérale, toujours en cours, aboutira sur un procès, la peine de prison à vie sans possibilité de remise en liberté n’étant pas assez pour elles.
Cette affaire relance à nouveau un débat qui revient régulièrement dans le pays : celui de l’accès aux armes à feu. Le tueur était en possession d’un fusil d’assaut en plus d’un pistolet malgré son passé marqué par une instabilité et « une haine envers toutes les minorités » selon le procureur du district judiciaire Michael Allen, ce qui vient s’ajouter à la longue liste de raisons de modifier le second amendement de la Constitution du pays.
L’Organisation des Nations Unies préoccupée par les personnes LGBTQI+
Le mois des fiertés 2023 a été une nouvelle occasion pour les Nations Unies d’échanger sur les sujets d’inclusivité des minorités sexuelles et questions tournant autour d’identité de genre. Ce sont des sujets toujours clivants mais qui voient de plus en plus de soutien des pays, tout particulièrement Occidentaux.
On a pu souligner une intervention de l’Australie auprès du Conseil des droits de l’homme le 20 juin qui allait dans ce sens, appelant au respect « des familles dans toute leur diversité […], y compris les familles multigénérationnelles et élargies, les familles monoparentales, les familles LGBT+ et les groupes de parenté autochtones». 37 pays ont apporté leur soutien alors que des contestations se sont faites entendre du côté de certains pays, en particulier ceux musulmans et africains.
N’ignorant pas ces opinions divergentes, les pays occidentaux appellent à l’adoption d’une vision inclusive afin que l’universalité des droits de l’homme restent la priorité. Les débats concernant les identités de genre et orientations sexuelles et romantiques vont continuer jusqu’à la mi-juillet. Ces derniers promettent d’être conflictuels avec la montée en puissance de voix souvent mises à l’écart dans le passé, et se sentant à nouveau écoutées par la fracture entre l’Ouest et des pays tels que la Russie ou la Chine.
Il faut surtout espérer que l’opposition virulente aux avancées ne parvienne pas à détériorer les textes inclusifs intégrés dans les concepts onusiens depuis, pour une bonne partie d’entre eux, le début de la dernière décennie.
États-Unis : un juge de l’Arkansas invalide une loi transphobe
Le 20 juin dernier, un juge fédéral de l’État de l’Arkansas, invalidait une loi qui interdisait aux personnes mineures d’accéder aux traitements dont la finalité était la transition de genre. C’est une nouvelle assez marquante car cet État du Sud est entouré de voisins qui semblent aller dans la direction opposée.
Jay Moody, ou James Maxwell Moody Junior, le juge à l’origine de cette décision, évoque l’inconstitutionnalité du texte pour des raisons discriminatoires envers les personnes trans, mais également pour son infraction notable du droit des médecins. Sa décision évoquait notamment la contradiction entre seize études menées à travers différents pays sur les deux dernières décennies et le texte de l’État, ce dernier n’offrant aucune preuve justifiant de la position prise. «L’utilisation de suppresseurs de puberté et d’hormones d’affirmation de genre pour traiter les adolescents souffrant de dysphorie de genre améliore la santé des patients et empêche l’aggravation de leur détresse au début de la puberté. Le docteur Turban a également déclaré que les études sur l’efficacité de l’hormonothérapie montrent des résultats positifs corroborant ceux de dizaines d’études sur l’efficacité de ce type de traitement chez des adultes atteints de dysphorie de genre».
Malheureusement, une vingtaine d’États ont interdit ou suspendu les procédures médicales et chirurgicales hormonales et de transition de genre. L’État de l’Arkensas a déjà annoncé qu’il allait faire appel, mettant notamment en avant l’irréversibilité des procédures chirurgicales lourdes. L’espoir que cette décision entraîne une vague arc-en-ciel dans les États particulièrement virulents envers les personnes LGBTQI+ est également né chez les associations pro-LGBTQI+ et défenseurs des droits des personnes trans.
Istanbul : une marche des fiertés en dépit des interdictions
Comme c’est le cas depuis maintenant plusieurs années, la marche des fiertés d’Istanbul était interdite par les autorités. Pourtant, le dimanche 25 juin voyait de nombreuses personnes descendre dans les rues brandissant leurs drapeaux arc-en-ciel.
Inconnus jusqu’aux derniers moments, les lieux de rassemblements ont permis à de nombreux manifestants de défiler malgré l’interdiction explicite du gouverneur de la ville. Quelques interpellations sont déplorées mais les chiffres seraient minimes par rapport à l’année dernière, ce dernier dépassant les 200 personnes en 2022. La place Taksim était bouclée dès le matin, les rassemblements ont donc été contraints d’éviter la place mais également les forces de l’ordre lors de leur marche.
Cela fait près d’une décennie que les autorités turques essayent de restreindre et supprimer cet événement qui avait rassemblé plus de 100 000 personnes en 2014. Les dernières élections du pays avaient d’ailleurs été marquées par une rhétorique LGBTphobe du Président réélu qui a brandi des insultes et clichés stigmatisant en boucle en opposition à sa politique centrée sur la «famille traditionnelle». Il avait notamment prononcé les mots « Les droits LGBTQI+ sont considérés comme des droits de l’homme dans un monde changeant, mais ce concept n’existe pas en Turquie », rendant assez clair le fait que sa Turquie n’accueillera pas les personnes LGBTQI+.
Il semble donc assez clair que la Turquie n’en a pas fini avec son idéologie LGBTphobe et continuera probablement dans ce sens dans un avenir proche. Le changement pourra peut-être venir du successeur à Erdogan, même si c’est peu probable, le pays faisant face à un lavage de cerveau contre les personnes LGBTQI+ particulièrement fort, et semblant porter ses fruits.
Cameroun : les autorités menacent la venue de l’ambassadeur aux droits LGBT+
Petit incident diplomatique entre la France et le Cameroun alors que l’ambassadeur aux droits LGBT+ de l’Hexagone devait se rendre du 27 juin jusqu’au 1er juillet dans ce pays d’Afrique du Centre-Ouest.
Malheureusement, la venue de l’ambassadeur Jean-Marc Berthon portant sur des questions de genre, le pays a rappelé dans une note verbale adressée à l’ambassade de France au Cameroun qu’il est interdit d’évoquer les personnes LGBTQi+. La raison citée : le fait que les rapports entre personnes de même sexe sont passibles d’emprisonnement et d’amende dans le pays. L’ambassadeur a donc annulé sa visite alors que les instances religieuses du pays ont profité de la décision des autorités pour afficher leur soutien.
Le Cameroun continue donc sur sa lancée et tente de se débarrasser de ce qui est perçu comme une intervention extérieure néfaste à la société et aux valeurs camerounaises. Nous verrons si cette prise de position aura des répercutions sur les liens diplomatiques entre la France et le Cameroun ultérieurement.
Japon : une avancée critiquée pour manque d’ambition
Alors que cette avancée marque tout de même une volonté du Japon d’aller de l’avant et que sa chambre basse l’a débattu pendant plusieurs mois, la loi approuvée visant la « compréhension des personnes LGBT » est l’objet de larges critiques. La raison est simple : elle n’est pas à la hauteur des attentes.
Les échanges parlementaires sur ce texte de loi ont été nombreux et houleux durant les derniers mois, le Japon ayant toujours du mal à concilier les valeurs d’inclusion et celles traditionnelles auxquelles le pays est attaché. Considérant notamment que le texte visant à interdire les discriminations ne feraient qu’accentuer la fracture de la société nippone, les parlementaires les plus conservateurs étaient réfractaires à l’idée d’introduire une clause anti-discriminatoire. Le texte final interdit les « discriminations injustes », remplaçant la formulation originelle interdisant toute forme de discrimination.
Cette formulation ne plaît pas car elle laisse sous-entendre que certaines formes de discrimination pourraient être justes. Aussi, ce texte approuvé se voyait vivement critiqué par les associations de défense des droits des personnes LGBTQI+. Ces dernières critiquent également la portée du texte qui est insuffisante et loin des attentes de base. Dans tous les cas, le texte doit encore être validé par le Sénat.
La pression monte du côté du gouvernement Japonais qui est toujours le seul pays du G7 à ne pas avoir légalisé le mariage pour toustes. Le pays s’était engagé à autoriser ces unions avant la tenue du Sommet du G7 qui a eu lieu en mai dernier. Également, on note un changement majeur de l’opinion publique face à ces unions avec plus des deux tiers de la population y étant favorables.
Partager cet article sur :
Ces actualités LGBTQI+ du mois des fiertés 2023 se terminent sur cette dernière actualité du Japon.
Si vous appréciez notre contenu gratuit proposé de manière régulière, n’hésitez pas à le partager et/ou laisser vos commentaires ci-dessous ! Votre soutien et vos retours permettent à notre contenu de s’améliorer et continuer à être publié.
N’hésitez pas à aller faire un tour du côté de la boutique ! Profitez-en pour vous faire plaisir et faire plaisir à vos proches tout en montrant vos vraies couleurs ! Et à nouveau, notre équipe vous souhaite une excellente période estivale 2023 !
Pour recevoir automatiquement nos futures newsletters mensuelles vous informant des récentes actualités LGBTQI+, vous pouvez également remplir le formulaire ci-dessus.
En vous inscrivant à notre newsletter via ce formulaire, vous acceptez de recevoir des e-mails de la part de Drapeau-LGBT.fr
Pour celles et ceux qui souhaitent poursuivre leur lecture, nous vous invitons à vous rendre sur notre blog pour y découvrir tous nos articles. Pour les personnes qui souhaitent nous soutenir dans nos travaux de recherche et de rédaction tout en vous faisant plaisir, la boutique vous propose de nombreux produits arc-en-ciel pour vous et vos proches.