Les actualités LGBTQI+ du mois d'octobre 2022
La fin du mois d’octobre annonce en quelque sorte le début des mauvais jours. Et malheureusement, ces actualités ne sont pas uniquement faites de bonnes nouvelles. Que ce soit du côté de la Russie qui fait encore des siennes ou un jeune homme de 25 ans retrouvé décapité en Cisjordanie, il n’y aura pas que des bonnes nouvelles ce mois-ci. Cela étant dit, rassurez-vous tout de même. Nous avons inclût quelques bonnes nouvelles qui peuvent parfois manquer au niveau des informations relayées par les médias.
Notre équipe vous souhaite néanmoins à toutes et tous une excellente lecture ! Nous espérons que ce mois de novembre pourra vous apporter d’excellentes nouvelles et que vous vous porterez magnifiquement bien. Prenez dans tous les cas bien soin de vous et vos proches.
- Jean-Marc Berthon nommé ambassadeur des droits LGBT+
- La Slovénie autorise le mariage des couples de même sexe
- La Russie renforce sa loi contre la «propagande LGBT», l’ONU dénonce
- Wikipédia accusée par quarante organismes et personnalités pour son traitement des personnes trans, intersexes et non-binaires
- Le mariage pour les couples de même sexe enfin légal dans tous les États du Mexique
- Cisjordanie : un homosexuel de 25 ans retrouvé décapité
- Le Qatar fait face à toujours plus de critiques concernant son traitement des personnes LGBTQI+
- Le Japon songerait-il à écarter les couples de femmes et femmes seules de la PMA ?
- Singapour interdit le film Look At Me et sanctionne le magazine Vogue
Jean-Marc Berthon nommé ambassadeur des droits LGBT+
Dans notre article des actualités LGBTQI+ datant d’août dernier, nous vous avions évoqué une annonce d’Élisabeth Borne. Cette dernière avait fait part de la création d’un poste d’ambassadeur des droits LGBT+ au sein du gouvernement français. C’est désormais officiel : Jean-Marc Berthon sera le représentant des personnes LGBTQI+ et du peuple français sur la scène internationale.
🏳️🌈🇫🇷🇪🇺Fier de porter la voix de notre pays en faveur des droits des personnes Lgbt+. En finir avec la répression de l'homosexualité et de la transidentité est un grand combat. Merci à @EmmanuelMacron, @Elisabeth_Borne, @MinColonna de le placer au cœur de notre diplomatie. https://t.co/cq8z2NKHBB
— Jean-Marc Berthon (@BerthonJeanMar2) October 27, 2022
Issu d’un parcours passant par Sciences Po puis différents Ministères, Jean-Marc Berthon a notamment travaillé par le passé sur des questions telles que les droits de l’Homme, le droit des femmes, l’égalité femmes-hommes et la diplomatie féministe de la France, mais a également lutté pour la dépénalisation de l’homosexualité dans le monde. Il a aussi accompagné Marlène Schiappa dans sa lutte contre les thérapies de conversion ou pour la facilitation des démarches administratives des couples homoparentaux, entre autres. C’est donc une personnalité de la vie politique française qui a déjà touché aux questions des droits des minorités et des droits de l’Homme en général, et qui pourra certainement faire porter la position de la France à l’international.
Cela étant dit, la France a un historique à l’international sur ces questions. L’Hexagone est notamment l’un des pays qui supporte la dépénalisation de l’homosexualité à travers le monde. Cette position s’est notamment faite entendre lorsque François Hollande, quatre mois après son élection, s’était rendu à l’Assemblée Générale des Nations Unies. C’est l’un des seuls à avoir fait entendre cette position, en plus des combats de la France pour l’abolition de la peine de mort et l’égalité femmes-hommes, dans un tel contexte.
Malgré l’influence de la diplomatie française, on compte toujours environ un tiers des pays du monde qui criminalisent ou pénalisent l’homosexualité, dont onze (au Moyen-Orient et Afrique) qui appliquent toujours la peine de mort pour ces relations. Jean-Marc Berthon va donc devoir affronter de nombreux défis et particulièrement des pays du Moyen-Orient qui ont confirmé leurs positions anti-LGBT+ grâce à la Coupe du Monde de football à venir au Qatar. Mais sans avoir à regarder chez le voisin, la France a toujours de nets progrès à faire en matière de droits LGBTQI+ et d’égalité femmes-hommes. Nous espérons que cette création de poste pourra rappeler au gouvernement ses engagements auprès des français et résidents de l’Hexagone, ce qui inclût donc toutes les personnes LGBTQI+.
La Slovénie autorise le mariage des couples de même sexe
Le 4 octobre voyait un nouvel État membre de l’Union Européenne autoriser les mariages entre couples de même sexe. Ce pays n’était autre que la Slovénie, un État d’Europe centrale voisin à l’Italie, l’Autriche, la Croatie et la Hongrie.
Des 78 voix totales au Parlement slovénien, 48 élus se sont prononcés en faveur de l’amendement, 29 contre et une voix s’est abstenue. C’est assez surprenant dans le sens où l’État de l’ex-Yougoslavie est le premier pays anciennement communiste à franchir le pas. On peut d’ailleurs noter que les voisins de la Slovénie ne donnent pas forcément l’exemple en la matière.
Juste pour citer un exemple que l’on a pu évoquer par le passé, la Hongrie est formellement opposée à ce changement, mais va plus loin en réprimant violemment les contenus pro-LGBTQI+. En effet, la Hongrie instaure un climat de plus en plus anti-LGBTQI+, ce qui a d’ailleurs fait l’objet de plusieurs sanctions et rappels à l’ordre venant des différentes instances européennes.
Suite à ce changement majeur en Slovénie, de nombreux opposants ont fait entendre leur mécontentement face à la décision de la Cour constitutionnelle et au vote du Parlement. Quelques rassemblements ont vu le jour et réunissaient de nombreuses personnes conservatrices opposées à la définition élargie d’un couple. Pour elles, il n’y a pas de doute : une famille, c’est un père et une mère. Espérons qu’après le changement au niveau de la législation viendra rapidement une évolution dans les mentalités de la population.
Nous vous tiendrons informé·e·s des suites de cette affaire si quelconque rebondissement se faisait connaître à l’avenir.
La Russie renforce sa loi contre la «propagande LGBT», l’ONU dénonce
Alors que le texte était déjà connu depuis quelques semaines, le Parlement russe a finalement voté le 24 octobre en faveur du renforcement de la loi de 2013 condamnant la «propagande LGBT». Alors que le face à face en Ukraine fait toujours des mort·e·s et blessé·e·s tout en menaçant chaque jour un peu plus la stabilité relative que connaît le monde, la Russie continue à réprimer «l’idéologie LGBTQI+ non-conformes aux valeurs traditionnelles». Le vote s’est conclut avec une unanimité en première lecture : la législation de 2013 est ainsi amendée et toute conversation positive publique sur les personnes LGBTQI+ est désormais sujette à répression et criminalisation.
L’ONU qui appelle déjà à un cessez-le-feu et à une reprise du dialogue diplomatique en Ukraine s’inquiète d’autant plus pour la Russie avec cette nouvelle. Le Haut Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme Volker Türk affirmait même, lors d’une conférence de presse à Genève, que cette décision le préoccupait particulièrement et violait les normes internationales en termes de droits de l’Homme. L’ONU qualifie plus exactement cette loi de «discriminatoire, violant les droits les plus fondamentaux de la liberté d’expression, et menant à une augmentation des discours de haine, des crimes haineux ainsi qu’aux abus, incluant ceux faits aux enfants».
La Russie a reçu de nombreux appels à un retour en arrière sur ces changements sur des bases de cohésion sociale, droits de l’Homme, de liberté d’expression, … Mais aucune raison ne semble assez petinente pour faire changer les législateurs russes. Aussi, il ne reste plus beaucoup à attendre de la Russie de Poutine en matière d’inclusivité. Il faudra certainement attendre le voire les prochains dirigeants pour pouvoir reprendre un dialogue rationnel en vue d’améliorer le sort des personnes LGBTQI+ russes et leurs défenseurs.
Wikipédia accusée par quarante organismes et personnalités pour son traitement des personnes trans, intersexes et non-binaires
Wikipédia est une plateforme qui a certainement pu servir à une vaste majorité des personnes en quête d’une information, de réponses ou simplement de connaissances. Mais la plateforme peut rapidement devenir un problème par son fonctionnement et la qualité des rédactions qui laisse parfois à désirer.
En l’occurrence, une tribune publiée sur l’Obs et intitulée «Nous dénonçons le traitement que réserve Wikipédia aux personnes trans, non binaires et intersexes» vient rapidement faire part de problèmes que la plateforme aurait pu manquer et/ou ne fait clairement rien contre. Entre le mégenrage, l’utilisation du «deadname» (c’est à dire l’utilisation du prénom qu’une personne trans portait avant sa transition), l’affichage de photos pré-transition, les problèmes de harcèlement, … La liste des éléments pointés du doigt est longue. Face à ces stigmatismes récurrents, la tribune dénonce notamment l’écriture de la plateforme par une large majorité d’hommes. Elle pointe du doigt l’absence d’informations sur des sujets très tabous tels que le colonialisme, les populations africaines, les crimes historiques des européens, les stéréotypes racistes, … Encore une fois, la liste des éléments venant discréditer la plateforme est longue.
Attisant la haine et les comportements radicaux (harcèlement, désinformation, stéréotypes, …), la tribune fait directement des liens entre le contenu Wikipédia et la radicalisation des utilisateurs des forums 18-25 de Jeuxvidéo.com. Elle dénonce aussi la présentation de la transidentité comme «mode moderne» alors qu’historiquement parlant, les personnes trans et non-binaires font parti de l’humanité depuis toujours.
Si vous souhaitez lire la tribune en entière, vous pouvez aller le faire en suivant ce lien. Vous comprendrez certainement ce coup de gueule de la part de quarante personnalités et entités défendant les droits des personnes trans.
Le mariage pour les couples de même sexe enfin légal dans tous les États du Mexique
Nous vous avions déjà évoqué la particularité du Mexique en terme de mariage pour toutes et tous dans notre article «Adoptions, unions et personnes LGBTQI+» évoquant la situation des différents pays du monde sur ces sujets. Il se trouve que le Mexique vient de simplifier largement la donne en adoptant dans plusieurs États dont l’État de Tamaulipas le mariage pour les couples de même sexe.
#MEXICO: #Tamaulipas Congress passes #EqualMarriage bill in 23-12 vote!
— LGBT Marriage News (@LGBTMarriage) October 26, 2022
Congratulations Mexico! #LGBT marriage is now legal nationwide!#MatrimonioIgualitario https://t.co/jptTo4WFRi
Tamaulipas, situé à la frontière avec les États-Unis et ayant sa côte maritime longeant le Golfe du Mexique, était le dernier État du pays à ne pas avoir adopté ce changement. Cet État était précédé d’un jour par celui de Guerrero qui a officialisé la législation des mariages entre personnes de même sexe le 26 octobre. Ces unions entre couples de même sexe étaient par exemple déjà autorisés dans la capitale Mexico City depuis décembre 2006, avant que la Cour Suprême du pays ne déclare fin 2010 les mariages valides dans tout le pays. Mais le premier mariage homosexuel du pays s’est déroulé en novembre 2011 à Quintana Roo, mariage qui a été annulé par la suite par le gouverneur de l’État avant que sa décision ne soit elle-même invalidée par le Secrétaire d’État.
C’est donc la fin d’un long parcours du combattant ayant duré douze années pour certains couples de même sexe que nous vous annonçons ici. On espère que le Mexique continuera dans ce sens et que les personnes LGBTQI+ du pays arriveront bientôt à jouir des mêmes droits que leurs concitoyennes et concitoyens.
Cisjordanie : un homosexuel de 25 ans retrouvé décapité
Il avait 25 ans et était pris en charge par une ONG de protection des personnes LGBTQI+ (Al Bait Al Mokhtalef) depuis deux années. En vain… Le corps de Ahmed Abu Murkhiyeh était retrouvé le 5 octobre à Hébron en Cisjordanie.
Il vivait en Israël en tant que réfugié depuis deux ans, accueilli à bras ouvert par l’État en raison de son orientation sexuelle et des risques liés à cette dernière. En effet, Ahmed Abu Murhiyeh faisait l’objet de menaces de mort de la part de sa propre famille et de la communauté locale dans laquelle il vivait. Les risques auront finalement eu raison de ce jeune homosexuel qui aurait été victime d’un enlèvement avant d’être transporté jusqu’à la rive Ouest de la cité d’Hébron où il finira décapité et démembré. Pire encore, des vidéos de cette atrocité circulaient sur les réseaux sociaux. Un suspect était arrêté pour subir un interrogatoire de la part des services de police palestiniens. À l’heure où nous écrivons ces lignes, on attend toujours la version officielle concernant la mort tragique du jeune homme.
Contrairement à la Cisjordanie qui ne criminalise pas les relations homosexuelles, beaucoup de zones alentours voient la chose d’un œil différent. Entre peines d’emprisonnement de plusieurs années à des peines capitales, le Moyen-Orient n’est clairement pas une destination propice pour les personnes LGBTQI+, et il le prouve une nouvelle fois. On espère, même s’il y a peu d’espoir, que cela puisse changer à terme et que des drames tels puissent être évités à l’avenir.
A 25-year-old Palestinian man, Ahmed Abu Maria, who fled to Israel and was granted asylum two years ago due to his sexual identity, was reportedly abducted and taken back to the West Bank city of Hebron, where he was beheaded yesterday.
— Avi Mayer (@AviMayer) October 6, 2022
May his memory be a blessing. pic.twitter.com/EDd5xf7IDl
Le Qatar fait face à toujours plus de critiques concernant son traitement des personnes LGBTQI+
Alors que la Coupe du monde de football approche à grands pas, le Qatar semble faire face à toujours plus de critiques sur l’organisation de l’événement, les conséquences des installations, mais également pour les règles que le pays met en place et a pu partager aux visiteurs. Parmi les grandes questions et débats, les droits de l’Homme sont certainement le sujet le plus sensible et continue à faire couler de l’encre.
A message from the Socceroos. pic.twitter.com/Sd2R6ej8kK
— Socceroos (@Socceroos) October 26, 2022
L’Organisation Human Rights Watch a publié un rapport dans lequel on peut noter que de nombreuses personnes de la communauté LGBTQI+ ont été détenues de manière arbitraire et qu’elles ont été victimes de maltraitance de la part des forces de l’ordre qataries. On notait le dernier cas en date, l’activiste britannique Peter Tachell qui s’est fait interpeller le 25 octobre alors qu’il manifestait de manière pacifique devant le Musée national situé à Doha.
Pourtant, la Coupe du monde ne devrait pas faire l’objet de discriminations pour les couples de même sexe selon les communiqués des organisateurs de l’événement. Et malgré le pays hôte niant toute accusation, Human Rights Watch rapporte plusieurs cas de personnes ruées de coups à répétition mais également de multiples cas de harcèlements sexuels lors de garde à vue sur ces trois dernières années. De quoi interroger sur le Qatar comme choix pour accueillir cette Coupe du monde, mais également de quoi justifier le regard fixé des défenseurs des droits de l’Homme du monde entier sur le Qatar.
Prolongeant d’ailleurs les inquiétudes au sujet des droits de l’Homme dans le pays du Moyen-Orient, la première équipe qualifiée au mondial s’est exprimée dans une vidéo sur ces problématiques. On a pu voir les membres de l’équipe nationale de football australienne rappeler que le football est lié à des valeurs comme le respect, la confiance, le courage, ou la dignité, et que les socceroos porteraient avec eux. Ces derniers reconnaissaient les avancées faites par le Qatar, mais prenaient position face à celles qui ne sont pas encore actées ou considérées en manifestant publiquement un soutien pour les droits des personnes LGBTQI+ sans oublier les problèmes auxquels les travailleurs migrants et leurs familles ont du faire face pour que l’événement puisse se dérouler dans les meilleures conditions. Les joueurs australiens demandaient également au pays hôte de dépénaliser les relations entre personnes de même sexe ou de réformer son droit du travail. Selon eux, ce sont «les droits les plus basiques qui devraient être accordés à toutes et tous» et qui «permettraient une évolution des progrès déjà réalisés par le Qatar».
Le Japon songerait-il à écarter les couples de femmes et femmes seules de la PMA ?
La PMA, c’est la Procréation Médicalement Assistée. C’est un droit qu’ont les femmes en couple ou femmes seules japonaises qui est aujourd’hui remis sur la table au Pays du Soleil levant. En effet, le don du sperme au Japon subit des changements qui, à travers le nouveau texte, pourrait empêcher les lesbiennes et femmes seules d’y accéder.
Le texte n’empêcherait personne d’être parents et ne ferait pas de discrimination directe. Mais indirectement, le processus du don du sang serait limité aux couples mariés légalement, et particulièrement ceux dans lequel l’homme est infertile. Puisque le Japon ne reconnaît pas légalement les mariages entre personnes de même sexe et que les femmes seules ne constituent pas un couple, elles seraient de-facto mises sur le banc de touche.
Dans le pays qui reste encore très conservateur sur le sujet de la famille, beaucoup voient encore la PMA comme un recours non-naturel pour les couples de même sexe et personnes seules. Elles mettent en avant la légitimité accrue d’un recours à la PMA pour les couples homosexuels, la bien-être de l’enfant, ou encore que la réduction entraînerait une acceptation de la pratique accrue dans la société nipponne. Ce serait un recul en arrière pour ce pays développé et souvent présenté comme faisant parti du bloc Occidental, mais qui reste tout de même très en retard en ce qui concerne les droits des personnes LGBTQI+. En effet, le Japon est le seul pays du G7 à ne pas avoir rendu légal le mariage entre couples de même sexe, mais ce n’est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres choses aberrantes pour nous mais justifiées pour cet Empire refusant parfois d’aller de l’avant pour conserver ou retourner vers ses valeurs plus traditionnelles.
Singapour interdit le film Look At Me et sanctionne le magazine Vogue
Alors que Singapour montrait patte blanche dernièrement en retirant une loi coloniale condamnant l’homosexualité, on obtient des signaux assez mitigés quand à la position du gouvernement de la Cité-État d’Asie du Sud-Est concernant les personnes LGBTQI+.
En effet, les autorités du pays ont interdit le film Look At Me, une œuvre cinématographique abordant des sujets sensibles comme la religion et l’homosexualité. Sous couvert de potentielle division sociale, le film ne sera donc pas projeté en salles. Les producteurs ont décidé de ne pas faire appel face à cette décision. L’aspect paradoxal de cette interdiction repose dans le fait que le Festival International du Film de Singapour (SGIFF) retiendra le film dans la sélection présentée au mois de décembre à venir malgré l’impossibilité de le diffuser. Les organisateurs du festival ont souligné que Look At Me correspondait au thème de cette année.
Un autre signal assez négatif venant de Singapour était la sanction tombée sur l’édition locale du magazine Vogue qui voit ses droits de publication restreints. Un avertissement jugé sévère pour le magazine de mode qui mettait en avant un contenu «faisant la promotion de familles non-traditionnelles». Tout contenu LGBTQI+ est très strictement encadré et la promotion ou «glorification» des «modes de vie alternatifs» sont prohibés. De même pour la nudité qui est interdite, même lorsqu’elle est cachée.
Le magazine a donc vu son permis de publication d’un an, obligatoire pour publier du contenu et vendre des magazines, révoqué. Vogue a donc déposé une nouvelle demande, mais leur nouveau permis est restreint par rapport au précédent et s’étend uniquement sur une durée de six mois.
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Cet article des actualités LGBTQI+ du mois d’octobre 2022 se termine sur cette actualité venue de Singapour. Si vous souhaitez continuer à apprécier ce type de contenu gratuit que nous vous proposons de manière régulière, n’hésitez pas à le partager et/ou laisser votre avis dans la section des commentaires ! Votre soutien permet au contenu de ce site d’exister. N’hésitez donc pas à aller faire un tour du côté de la boutique ! Profitez-en pour vous faire plaisir et montrer vos vraies couleurs.
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