Les actualités LGBTQI+ du mois d'octobre 2023
Le mois de novembre commence aujourd’hui et il est l’heure de faire un point sur ce qu’il s’est passé ces dernières semaines. Outre Halloween qui vous aura probablement occupé tout récemment, le monde continue de tourner et les actualités concernant les personnes LGBTQI+ de tomber.
Voici donc les 10 actualités qui nous semblaient importantes à partager.
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Nous vous souhaitons, sur ce, une excellente lecture de ces actualités LGBTQI+ du mois d’octobre 2023.
- Alain Soral condamné à 60 jours de prison ferme pour propos LGBTphobes
- Sport : de nouvelles actions pour lutter contre les LGBTphobies dans l’Hexagone
- Le Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg lance l’exposition « Aux temps du sida »
- Emmanuel Macron confirme sa position face à l’écriture inclusive
- États-Unis : un antibiotique pour lutter contre les IST
- Nigeria : 76 personnes arrêtées pour un mariage gay
- Liban : les actions LGBTphobes s’intensifient
- L’homosexualité dépénalisée à Maurice
- Inde : la Cour Suprême refuse de se prononcer sur l’ouverture du mariage pour toutes et tous
- Japon : une nouvelle victoire pour les personnes trans
Alain Soral condamné à 60 jours de prison ferme pour propos LGBTphobes
Alors qu’il n’avait fait l’objet que d’une simple amende en décembre 2022, le passage en appel pour Alain Soral aura été beaucoup plus difficile. En effet, ce dernier fait maintenant l’objet d’une condamnation à soixante jours de prison ferme.
L’acteur, réalisateur, et essayiste franco-suisse connu pour ses positions d’extrême droite avait tenu des propos LGBTphobes à l’encontre d’une journaliste. Il avait traité de «grosse lesbienne» cette femme du quotidien La Tribune basé à Genève. Continuant à nier tout caractère homophobe à ses propos, son amende pour diffamation liée à ses propos injurieux s’est au final transformée en condamnation pour discrimination et incitation à la haine pour ses propos homophobes.
Ce verdict a été salué par de nombreuses associations et défenseurs des droits des personnes LGBTQI+ en Suisse, pays ayant tout récemment (2020) voté pour la pénalisation des LGBTphobies. Pour ce qui est de M. Soral, ou Bonnet de son vrai nom, il n’en est pas à sa première condamnation pour des faits similaires. Il en a déjà fait l’objet à une vingtaine de reprises dans l’Hexagone. Malheureusement, la prison ne lui changera certainement pas les idées et fort est à parier qu’il fera l’objet de nouvelles condamnations pour des faits similaires par la suite.
Sport : de nouvelles actions pour lutter contre les LGBTphobies dans l’Hexagone
La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra annonçait dans une lettre datée du 12 octobre dernier trois nouvelles actions qui allaient être menées par son ministère afin de lutter contre les discriminations et LGBTphobies dans les milieux sportifs.
Cette initiative est en réalité une réponse aux actes LGBTphobes qui se multiplient malgré des campagnes de sensibilisation. On a récemment pu entendre des chants homophobes lors de rencontres dans le milieu du football, sujet que nous avions évoqué le mois dernier. La lettre était également signée par d’autres personnalités : Bérangère Couillard, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discrimination au sein du gouvernement, mais également les présidents de la Ligue de Football Professionelle Vincent Labrune et de la Fédération Française de Football Philippe Diallo.
Les trois actions mentionnées seront présentées plus en détail le 18 décembre, date de la séance plénière de l’instance nationale du supportérisme. Nous savons cependant qu’elles porteront sur les sujets suivants : tout d’abord, l’organisation de temps d’échanges sur l’homophobie dans le sport, de faire un constat des faits et de tendre vers une évolution des pratiques et habitudes. Ensuite, la mise en place d’ateliers de sensibilisation est évoquée et sera à destination de «tous les acteurs concernés». Enfin, la ministre évoque la nomination de personnes référentes et formées autour des questions des discriminations et de l’homophobie au sein des groupes de supporters, en lien avec des associations locales tels que les centres LGBT+.
Le milieu sportif, et particulièrement dans certains sports, bénéficie de nombreuses aides et ressources qui ne semblent pas mener à des résultats très satisfaisants jusqu’à présent. Ce sont de nouvelles mesures qui, on l’espère, arriveront enfin à faire bouger les choses.
Le Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg lance l’exposition « Aux temps du sida »
Après deux éditions ayant eu lieu dans les villes de Paris et Marseille (« Exposés » et « VIH/Sida, l’épidémie n’est pas finie » de leurs noms respectifs, le MAMCS (Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg) accueille une nouvelle version de l’exposition revenant sur l’histoire de l’épidémie intitulée « Aux temps du sida. Oeuvres, récits et entrelacs ».
Changeant la totalité des œuvres présentées dans l’exposition par rapport aux deux expositions précédentes, on y retrouve cependant des artistes qui y figuraient déjà. Parmi eux, on peut compter des personnalités telles que Robyn Orlin, Guillaume Dustan, David Wojnarowicz ou Hervé Guibert, entre autres. La première partie commence par le « Couloir du temps », un mur qui expose de nombreux objets et messages qui retracent les quatre dernières décennies dans la lutte contre le sida. L’exposition étant composée de dix parties, nous ne pourrons pas toutes les faire. Vous pouvez cependant noter que l’événement couvre des sujets variés et vastes liés au sida tels que les arts plastiques, la littérature, la musique, le cinéma, la danse, la recherche scientifique, la culture populaire ou l’action des associations.
L’exposition est ouverte depuis le 6 octobre et fermera ses portes le 4 février 2024, un temps relativement long si vous souhaitez aller y faire un tour. Autour de l’exposition sont également organisés des événements que vous pouvez consulter directement sur le site internet du Musée de Strasbourg.
Emmanuel Macron confirme sa position face à l’écriture inclusive
Alors que le Président de la République inaugurait le 30 octobre la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts dans l’Aisne, ce dernier s’est exprimé sur le sujet de l’écriture inclusive. Cette prise de position intervient alors que le Sénat s’apprêtait à voter pour l’interdiction de cette écriture qui fait toujours débat.
Dans son discours, Emmanuel Macron affirme que « dans cette langue, le masculin fait le neutre. On n’a pas besoin d’y rajouter des points au milieu des mots, ou des tirets, ou des choses pour la rendre illisible ». Il s’est montré ouvert au changement de la langue française en mentionnant la possibilité d’aller « voler des mots à l’autre bout du monde », mais en « gardant ses fondements, les socles de sa grammaire, la force de sa syntaxe, et de ne pas céder aux airs du temps ». De son côté, le Sénat a voté en faveur de la proposition de loi qui vise à interdire l’écriture inclusive de nombreux documents « dans tous les cas où le législateur exige un document en français ».
Encore une fois, le gouvernement ne semble pas vouloir prendre en compte les réalités déjà démontrées par les études prouvant que l’écriture inclusive est bénéfique, et qu’elle permet notamment d’inclure les personnes invisibilisées par nos pratiques linguistiques récentes. Par exemple, le masculin l’emportant sur le féminin est une règle qui ne date que du 18ème siècle. Cette dernière était justifiée par le fait que « le masculin est réputé être plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle » (1767, par le grammairien Nicolas Beauzée). Avant cela, on utilisait la règle de proximité qui accordait l’adjectif avec le nom le plus proche : Le taureau et les vaches sont noires → accord de « noir » avec « les vaches ».
Accepter d’aller chercher des mots étrangers pour les intégrer dans notre dictionnaire plutôt que de convenir de mots français qui pourraient refléter nos valeurs ne semble également que très peu recevable, sans compter les changements apportés à la langue française ces derniers siècles qui ne sont pas considérés comme rétrogrades. De même, justifier l’impossibilité de changement par le fait qu’une minorité de personnes ne pourra s’adapter semble aberrant, surtout lorsque l’on y réfléchit à deux fois. Il nous semble que les personnes dyslexiques, souvent prises comme excuse pour réfuter la possibilité de changement en faveur de l’écriture inclusive, n’ont pas attendu l’arrivée de cette dernière pour avoir des difficultés à lire.
En somme, l’écriture inclusive est toujours un sujet clivant dans l’Hexagone. Les arguments du gouvernement semblent très bancales en comparaison avec ce qui est déjà su et démontré, voire beaucoup trop conservateurs et allant à l’encontre de leurs ambitions pour l’inclusivité des minorités.
États-Unis : un antibiotique pour lutter contre les IST
Alors que les États-Unis observent une hausse des cas d’infections sexuellement transmissibles (IST) telles que la chlamydia, gonorrhée et syphilis, les autorités sanitaires proposaient le 2 octobre dernier une solution : un antibiotique que les médecins pourraient prescrire préventivement à leurs patients après un rapport sexuel sans protection.
L’antibiotique en question est la doxycycline, et il a été développé par Pfizer et est commercialisé sur le sol américain depuis 1967 sous le nom de vibramycin. Ce dernier permet de lutter contre de nombreuses maladies et infections telles que les IST citées, mais également l’acné, le choléra, la peste, la maladie de Lyme, entre autres. Suite à des essais cliniques concluants, il s’avère que ce vieil antibiotique des années 1960 réduit significativement le risque d’infection aux trois IST citées (chlamydia, gonorrhée et syphilis) lorsqu’il est pris par des personnes à risque 72 heures après un rapport sexuel non protégé.
Pour l’instant, seuls les hommes gays et femmes trans seront concernés par cette élargissement de l’utilisation du vibramycin. Des doutes concernant la possibilité de développement d’une résistance antibiotique se font cependant entendre. Outre Atlantique, on pointe l’arrivée de nouvelles méthodes comme la Prep qui empêche la transmission du VIH comme responsable de l’augmentation des cas de personnes atteintes par ces IST. Il faudra voir si cette solution pourra stopper leur progression qui dure depuis une décennie.
Nigeria : 76 personnes arrêtées pour un mariage gay
Les autorités nigériennes ont arrêté un groupe de 76 jeunes le 21 octobre dernier, les accusant d’avoir organisé un mariage gay. Le Nigeria est un pays où les mariages entre personnes de même sexe sont interdits et peuvent résulter en une peine de prison de 14 ans.
Le Nigeria est également un endroit où les discriminations et violences à l’encontre des personnes LGBTQI+ sont monnaie courante. Sous présomption d’union homosexuelle entre deux des personnes arrêtées à cette fête d’anniversaire, les forces du NSCDC (Nigeria Security and Civil Defence Corps) qui est une entité paramilitaire créée en 2003 et dépendante du gouvernement en place sont intervenues.
Ce n’est pas un cas isolé puisque ces descentes des forces de l’ordre sont fréquentes lorsqu’elles ne sont pas directement entreprises par la population fortement LGBTphobe du pays. Cette situation entraîne de nombreux appels d’ONG et défenseurs des droits humains qui y voient une traque sans merci et donnant lieu à des situations particulièrement abusives. En effet, le pays voit son nombre de cas de violences, harcèlements, et autres formes de règlements de compte par l’intermédiaire de cette interdiction.
Un point positif dans cette histoire : aucune condamnation n’a suivi l’arrestation de ces 76 jeunes. Ils ont tous été relâchés sans aucune peine juridique ou amende. On note également que le lieu des arrestations est à majorité musulmane appliquant rigoureusement la charia islamique. Nous pouvons donc nous réjouir que la peine de mort prévue par cette dernière ne soit jamais appliquée dans le pays.
Liban : les actions LGBTphobes s’intensifient
Des défenseurs des droits des personnes LGBTQI+ ont rappelé que la situation au Liban est alarmante. Depuis la mort de Mahsa Amini en septembre 2022, le pays connaît une répression violente tentant de contenir les avancées, notamment celles liées aux femmes. Mais on oublie souvent que les autorités y mènent une campagne contre les personnes LGBTQI+ également.
En première ligne, on retrouve la police des mœurs, responsable de la mort de plusieurs personnes et agissant sous couvert d’une doctrine religieuse stricte tentant d’effacer tout écart d’une « société traditionnelle » vue à travers les yeux des responsables religieux et politiques. Force est de constater que les habitants du Liban perdent au fur et à mesure de plus en plus de libertés individuelles. Celles souvent mentionnées concernent les rassemblements ou la liberté d’expression qui sont largement menacées depuis les événements de septembre 2022.
Si l’on recentre plus spécifiquement sur les personnes LGBTQI+, la capitale Beyrouth était connue pour être un centre relativement ouvert aux personnes homosexuelles avec des endroits leur étant dédiés et connus/acceptés pour leurs activités. Cette tendance semble s’inverser avec des violences à l’encontre des personnes LGBTQI+ qui se multiplient et des conditions qui se dégradent de jour en jour. Un projet de loi datant de juillet 2023 visant à dépénaliser l’homosexualité suscitait des réactions extrêmement hostiles et n’a pas vu le jour. Ce projet de loi a même réussi à faire dire à Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah chiite, que « selon la loi islamique, les homosexuels devraient être tués ».
Couplé à une crise économique majeure qui dure depuis quatre années et une absence de président depuis l’année dernière, le Liban connaît une crise généralisée et mettant à mal les minorités. Les premiers à souffrir dans ce genre de contexte sont malheureusement toujours les plus vulnérables.
L’homosexualité dépénalisée à Maurice
C’est un changement majeur qui marque la fin d’une loi coloniale britannique datant de 1898. La Cour Suprême de cette île située dans l’océan Indien a jugé inconstitutionnel la pénalisation des relations homosexuelles.
Si l’on avait l’habitude d’entendre qu’il poussait le bouchon un peu trop loin, Maurice semble tendre vers des valeurs qui lui sont propres telles que l’inclusivité et l’acceptation des personnes LGBTQI+.
Cette décision était largement saluée sur la scène internationale par les défenseurs des droits humains, avec une mention spéciale pour Onusida, l’instance onusienne réjouie à l’idée de pouvoir intervenir dans le pays sans risque d’arrestations et condamnations.
Bien que Maurice soit une île relativement ouverte aux personnes LGBTQI+, la pénalisation des relations homosexuelles pendant plus d’un siècle couplée à plusieurs religions coexistantes pourrait facilement entraîner des vagues de violences à l’encontre des minorités. C’est une situation que l’on peut observer plus généralement sur le continent africain et qu’il est certainement souhaitable d’éviter sur le petit territoire proche de la Réunion.
Inde : la Cour Suprême refuse de se prononcer sur l’ouverture du mariage pour toutes et tous
Alors que les personnes LGBTQI+ indiennes tendaient leurs mains à la plus haute instance du pays, la Cour Suprême indienne est venue balayer cette lueur d’espoir en refusant de statuer sur le sujet clivant du mariage pour toutes et tous.
Le 17 octobre, la décision de la Cour Suprême tombait : l’organe n’ira pas à l’encontre de la volonté du gouvernement car elle ne serait pas habilitée à prendre une telle décision. Elle laisse donc la possibilité d’ouvrir le mariage entre personnes de même sexe aux organes parlementaires du pays. Mais sachant cela, il est tout de même utile de préciser que les deux chambres hautes et basses restent jusqu’à présent opposées à une telle avancée. De même, la dépénalisation de l’homosexualité en Inde ne date que de 2018. Cela peut laisser penser que le pays n’est pas encore prêt mais ne serait pas forcément réfractaire à l’idée de statuer favorablement sur le sujet à l’avenir..
Malheureusement, cette décision condamne de nombreux couples et familles qui commencent à devenir impatientes et réclament les mêmes droits que leurs concitoyennes et concitoyens. La reconnaissance officielle de leurs unions permettrait notamment à ces couples d’accéder à l’adoption, ou à certains bénéfices non négligeables comme les assurances ou la possibilité d’héritage
On peut tout de même retenir un point positif de cette décision majoritairement décevante. La Cour Suprême a tout de même statué en faveur de la reconnaissance des mariages de couples dont l’un des partenaires est trans. Celle-ci est en revanche soumise à condition que les deux partenaires soient bien reconnus comme un homme et une femme aux yeux de la loi. Une maigre compensation qui permet de conserver l’espoir d’un futur meilleur pour les personnes LGBTQI+ indiennes.
Japon : une nouvelle victoire pour les personnes trans
Le Japon reste le dernier pays du G7 à ne pas avoir autorisé le mariage entre personnes de même sexe. Mais ce n’est pas la seule discrimination à laquelle les personnes LGBTQI+ nipponnes font face. En particulier, les personnes trans se voyaient imposées de nombreuses conditions pour changer officiellement leur identité de genre.
Le 25 octobre dernier, la Cour Suprême du pays jugeait l’obligation légale imposée aux personnes trans de se faire stériliser pour changer d’identité de genre dans les registres de l’État Civil comme inconstitutionnelle. Un changement bienvenu pour les personnes trans toujours marginalisées et victimes de discriminations.
D’autres conditions restent cependant d’actualité telles que l’obligation d’être célibataire, ne pas souffrir de dysphorie de genre, ou ne pas d’avoir d’enfants mineurs à charge. Des conditions jugées beaucoup plus raisonnables qu’une opération qui est lourde de conséquences pour les personnes concernées sous plusieurs aspects : physiquement, psychologiquement et financièrement. C’était également une grave violation des droits humains reconnus par le Japon mais qui peinaient à être appliqués dans le cas des personnes trans.
C’est donc une victoire qui ne résout en rien la totalité des défis auxquels font face les personnes trans japonaises, mais qui semble orienter le pays vers des jours plus arc-en-ciel. Bientôt le mariage pour toutes et tous ?
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Ces actualités LGBTQI+ du mois d’octobre 2023 se terminent sur cette dernière actualité venue du Japon.
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