Lettres de personnes LGBTQ+ à leur premier crush
On a tous en tête des souvenirs qui restent, tels une marque de stylo indélébile. Et très souvent, ces souvenirs nous accompagnent dans notre quotidien, et nous façonnent d’une manière plus ou moins visible. À notre époque, on s’échangeait également tous des lettres manuscrites qu’on parfumait légèrement, et que l’on faisait parvenir à notre crush durant la récréation.
Cet article parle de messages qui ne sont jamais arrivés jusqu’à leur destinataire. On parle de souvenirs et expressions de sentiments de personnes LGBTQI+ pour leurs premiers crushs. Variées et diverses, l’une de ces histoires ressemblera peut-être à la vôtre :
Chère fille à la ceinture cloutée,
En 3ème, après un match de basket des universitaires de première année, mon petit-ami m’a trompé avec toi. Vous vous êtes embrassés à une fête, et j’en entendait parler le lendemain. J’ai fait semblant d’être furieuse, mais en réalité, j’étais juste jalouse – de lui. À cette fête, j’aurais voulu t’embrasser. J’aurais voulu retirer ton pull May Day Parade et ruiner ton maquillage. Tu étais ma reine, et penserai à toi lorsque j’entendrai All Time Low.
– Sam, 25 ans
Chère jolie fille de ma classe de ballet,
Je me souviens vouloir uniquement te tenir. Ta manière de naviguer dans ce monde me fascinait. Tu me lisais ta poésie à voix haute avant que l’on s’embrasse pour la première fois. Nos mains emmêlées, attachées. À ce moment, tu étais tout pour moi. Personne d’autre n’existait.
– Willa, 25 ans.
Cher coéquipier de foot de CM2,
Forcé à jouer goal alors que j’étais mauvais, j’ai toujours cru que c’était de ma faute quand les adversaires marquaient. Un jour, on perdait de beaucoup. J’étais frustré et commençait à pleurer. Tu m’as embrassé la joue et dit quelque chose comme «Ce n’est pas grave. Ce n’est pas important si on perd», ou un truc du style. Je ne me souviens pas de ton nom, mais toi et ton geste m’ont frappé.
– Harper, 24 ans.
Chère conseillère de camp au piercing,
Je n’oublierai jamais l’été de notre rencontre. Tu avais un piercing au nez, des poils aux aisselles, et un tatouage d’escalade. J’étais nerveuse à tes côtés parce que je t’aimais bien. Mais je me suis dit que c’était juste parce que je te trouvais cool. Tu étais végétarienne, alors j’en suis devenue moi-même une. J’ai fait cela pour t’impressionner, alors que je disais à tout le monde que c’était pour « faire ma part » pour l’environnement (c’est vrai aussi, mais j’ai inventé cette raison par la suite.)
– Rosie, 26 ans.
Cher Darren de Facebook,
Tu étais le meilleur ami d’un pote d’orchestre. Tu disais être hétéro quand tu m’as ajouté sur Facebook. Mais après trois semaines à échanger des messages, tu disais être gai – et que c’était la seule raison pour m’avoir envoyer un message en premier lieu. On a discuté un peu, et j’ai vraiment apprécié cela. Tu voulais ensuite échanger des photos et parler de sexualité, mais je n’étais pas prêt à cela. J’étais trop occupé pour être libidineux, enfermé et pratiquant de la basse.
– Léo, 22 ans.
Chère adjointe d’enseignement aux cheveux bleus,
Tu étais l’adjointe d’enseignement dans mon cours de labo en biologie. Tu avais des cheveux bleu pastel, et portait des Dr. Martens. Je n’ai jamais lu les documents pré-laboratoires. Alors tu t’asseyais à côté de moi patiemment chaque semaine, et m’expliquait comment utiliser les différents équipements avec une voix douce et agréable. Le café après le laboratoire s’est transformé en barbecue coréen au restaurant. Puis cela finissait dans ton lit. Puis un jour, après l’un de nos rendez-vous, je me suis retournée pour te dire que je t’aimais. Tu m’as répondu que toi et ton ex étaient à nouveau ensemble.
– Kylie, 24 ans.
Cher Kenneth de l’internat,
Je ne sais pas si tu prétends toujours être hétérosexuel. Mais peu importe, je suis une fille maintenant, alors c’est OK ! J’aurai dû agir face à tes indices gais subtils à l’internat. Mon amour propre était trop faible pour embrasser ton amour queer. Oh, et également, ton pote de chambrée était trop hot.
– Meredith, 26 ans.
Chère Rose du dortoir de première année de fac,
Je me suis rendu compte que je t’aimais bien cette nuit où nos potes se blottissaient les uns contre les autres sur le lit de Tess. Je flirtais avec toi, et tu as attrapé ma jambe avec la tienne et m’a tiré vers toi. Mon nez disparaissait dans tes long cheveux bouclés. Tu sentais le shampoing à la noix de coco, et les cigarettes menthol. Tu étais la seule dans notre groupe de potes sans tatouages. Je continue à me demander si tu en as depuis un ou non.
– Red, 25 ans.
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Et vous, vous avez déjà écrit des lettres à vos premiers amours ? Y a-t-il un message que vous souhaitez faire passer à un de vos premiers crushs ? Écrivez-le dans les commentaires !
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