Le mois des fiertés 2021 (Mois Pride 2021)
Le mois Pride (ou mois des fiertés si nous nous exprimons en français) de 2021 est l’occasion de vous faire découvrir toujours plus de contenu inclusif et arc-en-ciel. Nous avons décidé de vous partager une courte publication chaque jour de la semaine à compter du 7 juin, et ce jusqu’à la fin du mois. Chacune de ces publications est disponible sur notre page Facebook, et sera intégrée à cette page avec l’intégralité des publications de la semaine durant le week-end qui suit.
Pardonnez-nous pour ces premiers jours du mois, mais il nous fallait un peu de temps pour nous remettre de la rédaction de l’article des actualités LGBTQI+ du mois précédent ! (Pour dire vrai, le mois de juin commençait un mardi. Nous avons donc choisi de reporter à la semaine suivante!)
5 slogans LGBTQI+ connus
Pour la première semaine de ce mois Pride 2021 (7 au 11 juin), nous avons décidé de vous faire (re-)découvrir 5 slogans utilisés par les personnes LGBTQI+. Tous ont pour but de répandre l’amour, et lutter contre les LGBTphobies dont sont victimes la majeure partie des personnes LGBTQI+.
7 juin: Two, four, six, eight ! How do you know your kids are straight ?
(Deux, quatre, six, huit ! Comment savez-vous que vos enfants sont hétéros ?)
Slogan qui sonne bien mieux dans sa version originale anglophone pour la rime, on pourrait toujours vous proposer une version française légèrement modifiée : «Deux, quatre, six ! Comment savez-vous que vos enfants sont cis ?».
Mais on comprend le message original de Queer Nation et son but de lutte contre l’hétérosexisme, le tout dans un format qui reste facilement en tête.
Une variante de ce slogan était également utilisée par les anglophones : «One, two, three, four ! Open up the closet door ! Five, six, seven, eight ! Don’t assume your kids are straight !» («Un, deux, trois, quatre ! Ouvrez la porte du placard ! Cinq, six, sept, huit ! Ne présumez pas que vos enfants sont hétéros !»
8 juin: Love wins
(L’amour gagne)
Attribués à Rob Bell, ce slogan long de deux mots véhicule une idée puissante : l’amour gagne. Pas de mais, pas de condition, ça semble être un fait universel. Alors pourquoi ça ne le serait pas ?
Ces deux mots sont accessoirement le titre d’un des livres de Rob Bell (Love Wins : At the Heart of Life’s Big Questions).
Bien que «Love wins» soit une des phrases les plus courtes possibles, on la garde facilement avec soi. Le message transmis est fort, et a été repris à de nombreuses reprises par les personnes LGBTQI+ pour justifier leurs relations interdites.
Mais avons-nous réellement besoin de justifier ce que nous sommes par des mots ?
9 juin: Out of the closets and into the streets !
(Hors des placards et dans les rues !)
C’est un message adressé à toutes les personnes n’ayant pas encore franchi le pas du coming out public.
Ce slogan était utilisé par l’organisation activiste pour les droits des personnes LGBTQI+ Queer Nation. La création de cette organisation est liée à un groupe de quatre fondateurs de ACT UP. Ces derniers étaient outrés par les violences dirigées à l’encontre de la communauté homosexuelle.
Les pratiques de Queer Nation restent cependant très controversées. L’association est connue pour avoir de nombreuses confrontations, et pratiquer l’outing. L’outing est une pratique consistant à dévoiler l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne sans son consentement.
10 juin: Majority doesn’t exist
(La majorité n’existe pas)
Devenu populaire il y a cinq ans lors d’un festival queer, ce slogan prône la liberté de chacune et chacun d’être ce que l’on souhaite. Là où on entend parler de majorité, nous sommes tous différent·e·s et c’est très bien comme ça.
Alors faites ce que vous entendez, et détachez vous de ces cases dans lesquelles on voudrait vous faire rentrer.
Ce slogan vient de l’association biélorusse anti-discriminatoire et féministe MAKEOUT. Et avec les actualités qui nous viennent de l’Est de l’Europe, l’association a certainement beaucoup à faire dans leur combat !
11 juin: Hey, hey ! Ho, ho ! Homophobia’s got to go !
(Hey, hey! Ho, ho! Homophobie, casse-toi, ciao !)
Slogan très utilisé par la National Organization of Women (NOW – Organisation nationale des femmes), il vise à lutter contre l’homophobie.
L’homophobie reste toujours bien présente en Europe, malgré une nette avancée des droits des personnes LGBTQI+ ces dernières années. Cependant, cela est loin d’être suffisant, et certains pays tendent même à instaurer une législation de plus en plus LGBTphobe.
NOW est une association américaine présente dans tous les États américains ainsi qu’à Washington D.C. Elle est à l’origine de nombreuses initiatives pour faire avancer les droits des lesbiennes et lutter contre les discriminations. C’est également, très lié à ces deux sujets, une association qui lutte pour l’égalité des droits.
5 musiques LGBTQI+ connues
Pour cette seconde semaine de ce mois des fiertés 2021, nous vous proposons d’écouter une musique à consonance arc-en-ciel par jour, et ce cinq jours à la suite. Ces chansons sont également présentées sur notre article des meilleures chansons LGBTQI+ à écouter. Nous vous conseillons d’aller voir cet article qui possède déjà quelques chansons que vous pourriez apprécier pour leurs paroles inclusives.
14 juin: Taylor Swift – You need to calm down
Difficile de vous rapporter toutes les références incluses dans cette chanson. Taylor Swift possède des paroles qui sont rarement choisies au hasard, tout comme ses moindres apparitions, paroles en public, et autres posts sur Twitter ou Instagram. Mais nous allons prendre quelques exemples pour vous expliquer pourquoi cette chanson peut facilement être qualifiée de queer.
Tout d’abord, qui évoquerait une association de défense des droits des personnes LGBTQI+ dans des paroles de chanson ? C’est un détail assez évident, et non pas une erreur de typographie lorsqu’elle transforme le mot «glad» (ravie) en GLAAD (Gay and Lesbian Alliance Against Defamation). Mais si ça ne suffisait pas, le clip de You need to calm down comporte également des drapeaux arc-en-ciel. Plutôt révélateur, non ?
De toutes les informations et références utilisées, beaucoup parlent d’un message à Donald Trump, l’ancien Président américain ayant initié certaines lois anti-LGBTQI+. Un détail de plus allant dans ce sens, c’est que la chanson est sortie le jour de l’anniversaire de l’ancien Président républicain.
15 juin: Angèle – Ta Reine
Bien connue sur la scène musicale francophone, mais également à l’international, la chanteuse Belge Angèle soutient ouvertement les personnes LGBTQI+. Elle l’a fait en chanson avec le morceau «Ta Reine», mais également d’autres morceaux comme «Tu me regardes».
Dans cette chanson, Angèle évoque l’histoire d’une femme qui en aime une autre. Mais c’est un amour qu’elle n’ose avouer. Les paroles évoquent également toute la difficulté dans le fait d’assumer ses sentiments à l’égard d’une personne de même sexe. «Mais tu voudrais qu’elle soit ta reine ce soir. Même si deux reines, c’est pas trop accepté».
16 juin: Christophe Willem – Unisex
Sortie en 2014 dans l’album Paraît-il, le gagnant de la Nouvelle Star 2006 Christophe Willem affirmait ses précédents choix. Il s’est revendiqué à de nombreuses reprises comme allié des personnes LGBTQI+, puis bisexuel. Il déclarait également que les personnes homosexuelles et leur univers apportent énormément à beaucoup d’autres milieux comme la musique, la mode, la déco, …
Dans sa chanson «Unisex», Christophe Willem dénonce les tabous liés aux différentes identités de genre et orientations sexuelles. Comme il le dit dans sa chanson : «Rien ne nous force à foncer tout droit dans le mur. Goûter l’amour est humain, devrait l’être sans étiquette ni posture».
17 juin: Kylie Minogue – All the Lovers
L’icône LGBT Australienne Kylie Minogue devait être des chansons que nous vous faisons (ré)écouter. Devenue une icône gaie sans même le savoir, l’Australienne répond présente pour la communauté LGBTQI+ et se rend très régulièrement à des concerts et festivals arc-en-ciel. Elle présente également des personnages queers et drag queens dans ses clips («What do I have to do», pour n’en citer qu’une).
La chanson «All the Lovers» présente surtout une personne heureuse dans sa relation, même si les paroles laissent à penser que des tensions existent. La chanteuse invite donc son/sa partenaire à se détendre, mais pas forcément en dansant comme on l’entend, mais plutôt arrêter de stresser dans cette relation amoureuse. Le clip possède de nombreuses personnes à moitié dévêtues s’embrassant, et parmi elles des personnes apparaissant comme homosexuelles et bisexuelles. C’est donc un appel à l’inclusivité et la tolérance.
18 juin: Lil Nas X - Montero (Call Me by Your Name)
Déjà présentée dans notre article des actualités LGBTQI+ du mois d’avril 2021, cette chanson de Lil Nas X est devenue un succès planétaire et s’est haussée tout en haut des classements de musiques. Le compositeur et rappeur de Géorgie est ouvert sur son homosexualité, et s’est fait connaître par Old Town Road en 2019. Le rappeur confirmait que cette chanson était partiellement inspirée du film du même nom sorti en 2017 Call Me by Your Name. «Montero (Call Me by Your Name)» s’inspire de la manière dont les acteurs s’appellent par leurs propres noms dans le film.
Montero, le «vrai nom» de Lil Nas X, réfère en fait à un homme qui l’a inspiré pour écrire cette chanson. Inspirées de sa vie privée, les paroles font référence à un homme que Lil Nas X a aimé, et qui n’est pas encore sorti du placard (You live in the dark : «Tu vis dans le noir»). On retrouve également un clin d’œil à Old Town Road de 2019 à travers la phrase «One dime and a nine, it was all mine» (Dix (centimes de dollars) et un neuf, ils étaient tous miens – en référence aux 19 semaines à la suite passée en première position du Billboard Hot 100).
5 personnalités LGBTQI+ qui ont marqué l’Histoire
Nous savons que la norme des relations hétérosexuelles n’a pas toujours été en vigueur partout, et à toutes les époques. L’homosexualité est aujourd’hui toujours un crime dans certains pays. Mais les chercheurs ont trouvé des preuves que les relations homosexuelles n’étaient pas considérées comme punissable dans l’Égypte antique. La norme hétérosexuelle binaire est certainement arrivée, ou a été exacerbée, par la religion au fil des siècles. Il a donc fallu des personnes prêtes à se battre pour leurs droits, et ceux des autres dans les dernières décennies.
Nous célébrions cette semaine 5 personnalités LGBTQI+ (au final, il y en aura 6, deux personnes étant si liées qu’il nous semblait important d’en parler dans la même section) qui ont réussi à faire bouger les choses et rendu plus inclusives et tolérantes nos sociétés pour les personnes LGBTQI+. Nous avons également inclût une personnalité LGBTQI+ reconnue pour son génie, malgré le fait qu’elle n’ait jamais milité pour les droits des personnes queers. Et malheureusement, il reste encore beaucoup à faire sur le sujet.
21 juin: Marsha P. Johnson et Sylvia Rivera
Marsha P. Johnson, qu’on appelle également la «Rosa Parks du mouvement LGBT», est une activiste LGBT. Mais elle est également drag queen, travailleuse du sexe, et fût un des modèles pour le célèbre artiste américain Andy Warhol. Noire, queer et trans, elle s’est battue sans relâche pour les droits des personnes LGBTQI+, quitte à compromettre sa sécurité personnelle. Selon la légende urbaine, elle est celle qui a jeté la première brique, déclenchant les émeutes de Stonewall. C’est là qu’elle rencontra notre deuxième activiste : Sylvia Rivera.
Sylvia Rivera est une latino trans, drag queen et également activiste. Elle a été contrainte de se prostituer à l’âge de 10 ans après le suicide de sa mère. Elle a vécu une vie précaire, tombant dans la drogue et ayant été sans-abris à de multiples périodes. Sylvia a lutté contre l’exclusion des personnes transgenres en militant en faveur de la Sexual Orientation Non-Discrimination Act. Aussi appelée SONDA, c’est une loi prohibant les discriminations basées sur le sexe, la race, la religion, ainsi que l’orientation sexuelle.
Ces deux femmes queers ont cofondé la STAR (Street Transvestite Action Revolutionaries), une organisation qui met à disposition des refuges aux personnes sans-abris LGBTQI+ de New-York City.
22 juin: Alice Nkom
Alice Nkom est un nom qui ne vous dit peut-être pas grand-chose. Femme hétérosexuelle camerounaise francophone, elle est une avocate spécialisée dans les Droits de l’homme. Le Cameroun est un pays où l’homosexualité est toujours condamnée, et traquée par les dépositaires de l’autorité publique. Ces derniers piègent les homosexuels par divers moyens comme des échanges par SMS. Toute personne soupçonnée d’être homosexuelle est également battue, sans qu’aucune preuve n’ait à être apportée de la part des forces de l’ordre.
Alice Nkom dédie une grande partie de son temps à protéger les personnes LGBTQI+ dans son pays, et à militer pour la dépénalisation des relations entre personnes de même sexe. Elle est également la fondatrice de l’Association pour la Défense de l’Homosexualité (Association for the Defence of Homosexuality).
Une découverte que nous avons pu faire lors de nos recherches est que l’homosexualité était par le passé une «coutume nationale» du Cameroun. La compétition pour les femmes était rude, et les hommes restant seuls pouvaient avoir des relations sexuelles entre eux, sans que cela ne soit considéré comme anormal. Au contraire, c’était même perçu comme le prolongement d’une intimité amicale entre deux adultes. Ce n’est qu’à partir de 1972 que le pays a interdit ces relations entre personnes de même sexe.
23 juin: Alan Turing
Se limiter à dire qu’Alan Turing est un célèbre mathématicien anglais ne serait pas reconnaître son génie dans son intégrité. Le père de l’ordinateur moderne, génie des mathématiques et de la cryptologie, philosophe et poète à ses heures perdues était bien plus que cela.
C’est l’homme qui créa la machine qui permît aux alliés de gagner la Seconde Guerre mondiale.
Mais la manière du gouvernement anglais de remercier Alan pour sa machine Enigma était pour le moins qu’on puisse dire spéciale. Il fût arrêté en 1952 pour crime d’homosexualité, et condamné à la castration chimique. Turing se donna la mort en ingérant du cyanure deux ans plus tard, alors qu’il n’avait que 41 ans. Le film The Imitation Game sorti en 2014 raconte fidèlement son histoire.
24 juin: Barbara Gittings
Considérée comme l’une des pionnières dans la lutte pour la légalisation des droits des lesbiennes, l’activiste Barbara Gittings a vécu une vie militante bien remplie, et ce même avant les émeutes de Stonewall. Elle ouvre en 1958 les Daughters of Bilitis à New-York, et devient la directrice de publication de leur magazine lesbien. Barbara sera aussi parmi les premières à participer aux gréves face au gouvernement américain, ce dernier refusant toujours d’employer les personnes homosexuelles dans les années 1960.
Mais cette américaine est surtout connue pour une victoire en particulier. En 1972, elle mène un combat pour déclassifier l’homosexualité comme maladie mentale. Elle obtiendra gain de cause auprès de l’American Psychiatric Association l’année suivante, résultat d’un vote de près de 10 000 psychiatres.
Mais c’est surtout un compromis : l’homosexualité restera un trouble de l’orientation sexuel jusqu’en 1987. C’est seulement à partir de cette année là que l’homosexualité sera vraiment retirée des listes des troubles mentaux aux États-Unis.
Pour comparaison, il faudra attendre le 17 mai 1990, date à laquelle l’Organisation Mondiale de la Santé retire l’homosexualité de leur liste ICD-9 (International Classification of Diseases 9, utilisée de 1979 à 1998). En France, l’homosexualité restera une pathologie psychiatrique jusqu’en 1992.
25 juin: Harvey Milk
Nous l’avons déjà évoqué à plusieurs reprises, et avons même rédigé un article entier pour cette figure du militantisme LGBTQI+. Harvey Milk a marqué une génération entière, et l’écho de son travail continue à résonner des décennies plus tard.
Grâce à cet homme politique ouvertement homosexuel originaire de New-York, les droits des personnes LGBTQI+ ont nettement avancé, tout d’abord aux États-Unis, puis dans beaucoup de pays d’Amérique du Nord et d’Europe. Harvey Milk a changé les mentalités comme peu d’autres avant, et après lui.
Et puisque nous parlons de lui, sachez que le 28 juin est la date d’anniversaire des émeutes de Stonewall. Si vous ne savez pas ce qu’est cet événement, nous vous proposons donc d’aller lire notre article traitant du sujet à l’adresse suivante.
3 destinations LGBTQI-friendly en Europe
Pour ces trois derniers jours du mois pride 2021, nous voulions faire quelque chose de spécial. Nous avons décidé de vous emmener dans quelques destinations européennes considérées comme LGBTQI-friendly. C’est certainement le bon moment avec l’arrivée des vacances d’été et la réouverture des frontières !
28 juin: Berlin, Allemagne
La capitale de l’Allemagne est connue pour être une ville en avance par rapport à beaucoup d’autres. C’est le cas pour son niveau d’inclusivité fort, l’excentricité présente à chaque coin de rue et sous des formes plus variées les unes que les autres, ainsi que le sentiment de liberté qui reigne dans l’atmosphère. C’est donc un paradis pour les personnes LGBTQI+ qui peuvent s’épanouir et vivre comme bon leur semble.
La communauté LGBTQI+ est très présente à Berlin avec des associations, bars, boîtes de nuit, et refuges arc-en-ciel. Il y a même le Schwules Museum (Musée Gay) pour ceux qui souhaiteraient en apprendre plus sur la culture et l’histoire queer.
Il y a également tous les ans depuis 1979 (si l’on ne compte pas celles annulées par la situation sanitaire) la Berlin Pride. Cette année, la Berlin Pride (aussi connue sous le nom de CSD Berlin) se tient le 24 juillet et partira de la Nollendorfplatz pour finir à la Brandenburger Tor.
29 juin: Mykonos, Grèce
Si vous souhaitez partir vers une destination qui fait rêver avec ses plages et son eau bleue transparente, Mykonos est peut-être la destination qu’il vous faut. Il faudra compter un peu plus de trois heures en vol direct en partant de la capitale française, mais ça en vaut vraiment le coup ! L’île est restée en partie intacte malgré sa réputation et les centaines de milliers de touristes venant profiter de ses plages chaque année.
Outre son charme, Mykonos est également un endroit connu par les personnes queers comme étant une destination incroyable pour les rencontres.
Sur l’île, il n’y a pas vraiment de tabous, et les personnes LGBTQI+ sont bien accueillies partout. Pour les gays, la plage Super Paradise vous est même réservée, et offre une vue à couper le souffle sur la baie.
30 juin: Barcelone, Espagne
Nous arrivons déjà à la fin de ce mois des fiertés 2021. Et nous vous emmenons cette fois-ci à Barcelone, la capitale de la Catalogne. Ville notamment connue pour la Basilica de la Sagrada Familia, elle est également cosmopolite et inclusive. Vous pourrez donc apprécier une diversité, et une ouverture d’esprit que peu d’autres endroits d’Europe possèdent.
La ville accueille un quartier LGBTQI+ appelé localement le Gaixample, dans lequel vous retrouverez des bars, boutiques, librairies et restaurants LGBTQI-friendly.
En vous promenant dans le quartier, vous pourrez apercevoir de nombreux drapeaux des fiertés accrochés un peu partout. C’est également le point de départ pour beaucoup d’opérateurs de visites touristiques et tours. Du côté des plages, toute orientation sexuelle et identité de genre est la bienvenue. Certaines sont mêmes réservées aux nudistes si c’est quelque chose qui vous tente.
Se rendre à Barcelone lors des événements comme les festivals des films gais et lesbiens ou sa marche des fiertés est également une bonne idée !
Malheureusement, à l’heure où vous lirez ces lignes, il sera déjà trop tard pour 2021. La marche des fiertés de Barcelone avait lieu le 26 juin, dernier jour avant la cérémonie de clôture d’une semaine de Gay Pride chargée.
On se donne rendez-vous l’année prochaine ?
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Nous espérons que cet article vous aura permi de développer vos connaissances au sujet du mouvement LGBTQI+. Nous vous souhaitons également un excellent mois Pride 2021 aux couleurs de l’arc-en-ciel.
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